Edward Hopper

Montre la nuit dans un bar de New York et ses derniers clients. L’œuvre fut une icône américaine pour la jeunesse de l’époque. L’image met en évidence la solitude de la grande ville et de l’existence moderne.

Dans les compositions de Hopper, on trouve souvent un élément horizontal qui sépare brutalement l'observateur du monde représenté dans la peinture. Ici, il utilise une voie ferrée à cet effet.

Ce faisant, il parvient, selon les connaisseurs, à rendre l’œuvre impénétrable, établit une ligne de séparation, accentuant encore plus la solitude et la mélancolie.

Œuvre inspirée par l’environnement urbain des États-Unis dans les années 20. On y voit deux amies prenant le thé et discutant, vêtues des habits typiques de l’époque.

L'œuvre montre une femme assise sur le lit de la chambre de son hôtel, évoquant la solitude et la froideur du matin, une inspiration très fréquente chez l'artiste.

L'image du tableau dénote la solitude d'une femme sur son lit, recevant les rayons du soleil du matin et regardant avec mélancolie par la fenêtre.

Cette œuvre est basée sur la vue depuis le balcon de l’atelier d’été de Hopper, dans la ville du Massachusetts ; c’est là que l’artiste a perfectionné sa technique pour peindre les effets de lumière. L’intérêt pour ce type de contrastes l’a accompagné depuis le début de sa carrière artistique.

Montre une femme dans un café devant une grande baie vitrée, à travers laquelle on aperçoit l’éclairage nocturne de la ville.

Elle présente un panorama urbain dévasté, composé d'une construction basse aux tons vifs : vert et rouge. La ville abandonnée, le paysage statique et les couleurs rappellent la peinture Essenceet la série des "voies ferrées". Peu d'artistes comme Hopper ornent leurs œuvres de détails réalistes tout en consolidant un art d'une telle quiétude.

L’artiste surprend une fois de plus avec la chaleur caractéristique de ses compositions : deux cabanes rurales au pied de la voie, des buissons et de petits arbres baignés par les premiers rayons du matin, ne laissant voir que leur silhouette.

Cela appartient à la période artistique la plus précoce de l'artiste, celui-ci en particulier est un exercice de perspective et de composition géométrique.

Les techniques d'éclairage, de coloration et de disposition des éléments se sont considérablement développées tout au long de sa carrière, comme en témoignent les œuvres suivantes : Coucher de soleil à Cape Cod (perspective similaire) et Ground Swell (traitement de la lumière similaire).

Marina de plaisance, montre un groupe de jeunes naviguant un voilier dans les vagues. Une caractéristique très reconnaissable de son style est la clarté qu'il attribue aux journées ensoleillées sur ses toiles ; comme d'habitude, il n'y a ni soleil ni rayons, seulement l'effet enveloppant des deux.

Elle montre une station-service américaine classique des années 50. On remarque la tenue de l'homme, en costume et cravate (comme cela se faisait souvent à l'époque) et l'absence de l'élément qui compléterait le concept, en l'occurrence : les voitures. Comme c'est souvent le cas dans les œuvres de Hopper, par exemple : Route à quatre voies (sans voitures) ou Maison près de la voie ferrée (sans personnes ni train).

Scène marine où l’on aperçoit un voilier et la mer avec en arrière-plan un petit village côtier. L’œuvre est considérée comme un modèle esthétique de l’art qui mêle images sportives et paysage.

Hopper est le spécialiste moderne pour conférer intensité et complexité psychologique aux moments les plus ordinaires. Le spectateur s'immerge dans les scènes soigneusement composées, s'identifiant ou réfléchissant aux personnages, qui apparaissent généralement isolés.

La composition est simple : trois personnes sur les gradins d'un théâtre vide, ce fut la première d'une longue série d'œuvres où l'artiste peindrait des théâtres.

L’œuvre présente trois clients attendant, chacun à sa manière, dans la réception quadrillée de l’hôtel, le hall sans charme étant frappé par l’intrigue vitale des personnages.

L’artiste retranscrit dans sa peinture des scènes banales de la vie moderne, ponctuées de personnages à la vie intérieure manifeste ; il y parvient de façon magistrale dans ce tableau.

Montre le coucher de soleil sur l’île de Cape Cod, Massachusetts, États-Unis. L’artiste saisit les tons verts et jaunes chauds que le soleil reflète sur le paysage de maisons et de végétation.

La toile présente une scène de bureau américain des années 30, où l'on travaille encore. L'artiste veut mettre en évidence la frivolité des mœurs urbaines new-yorkaises de l'époque.

Il dépeint, dans son style bohème particulier, une scène sociale caractéristique des années 20 aux États-Unis.

Œuvre réalisée lors de la dernière période artistique du peintre, deux personnages, mari et femme, apparaissent comme responsables d'une station-service américaine typique au milieu de nulle part. Ils prolongent les heures en attendant des clients éphémères.

Le même type de distributeur de carburant est visible dans le toile « Essence ».